Intitulée « Résilience du désert », cette œuvre en macramé est une célébration de la force et de la beauté des paysages arides. J’ai utilisé des cordes de coton de couleur blanc cassé comme base et intégré des touches de terracotta et de beige ainsi que du fil de jute pour évoquer la terre rouge, la sécheresse du sol et la ténacité de la végétation qui parvient à y prospérer. La texture du macramé, riche en reliefs et en superpositions, reflète les dunes sculptées par le vent et les crevasses qui marquent la surface aride du désert.

La composition de l’œuvre, à travers l’emploi de techniques de nœuds variées, crée un relief et une texture qui rappellent les paysages désertiques. Les nuances de terracotta capturent l'essence de la terre rouge, emblématique de ces environnements, tandis que le beige et le fil de jute mettent en lumière la rare végétation, symbolisant la vie qui persiste malgré les conditions difficiles. Chaque élément de cette pièce est pensé pour refléter la rudesse du désert mais aussi la poésie qui s’en dégage, dans une harmonie entre force et délicatesse.

« Résilience du désert » est une invitation à réfléchir sur la capacité de la nature à s’adapter et à persévérer, offrant une métaphore de la résilience face aux défis de la vie. À travers cette œuvre, je souhaite non seulement rendre hommage à la beauté austère des déserts mais aussi rappeler l’importance de la résilience et de l’adaptabilité, qualités essentielles tant dans la nature que dans nos vies. Comme les plantes du désert qui trouvent un moyen de fleurir malgré l’aridité, nous avons en nous la force de nous réinventer et de prospérer.